L’île de Skye
En avril dernier, alors que je commençais à penser aux vacances d’été, je ne rêvais que de chaleur, de cigales et de thé glacé siroté à l’ombre d’un figuier – le rêve des gens du nord privés de soleil et de ces ciels « hauts » à l’azur étourdissant. Je voulais retrouver l’insouciance que procurent les longues journées de pur beau temps comme lorsque nous étions petits et que les vacances s’étiraient alors en deux longs mois de jeux, de baignades, de soleil et de lecture … J’avais repéré pour cela la maison idéale nichée au cœur de l’Andalousie. J’étais prête à la louer en un clic mais c’était sans compter sur la lenteur de Monsieur Bruxelles – je suis certes une balance indécise sauf pour ce qui est des plaisirs que nous devons nous accorder avant de ne plus pouvoir en profiter. Ma cousine Lucile a d’ailleurs, il y a quelques temps, formulé comme une évidence ce que je pensais de façon légèrement confuse : il ne faut jamais remettre à plus tard ce que l’on veut …