Mois: avril 2016

Prémices de printemps

Le ciel est bleu myosotis et l’air tout vibrant des promesses du printemps. Avez-vous remarqué comme cela nous rend joyeux et comme, à l’instar des chats, nous n’avons alors qu’une seule envie : être dehors, libres, humer la saison nouvelle, fermer les yeux de contentement sous la caresse chaude d’un soleil tout neuf et explorer avec des yeux tout aussi neufs la nature alentour. C’est ce que j’ai fait la semaine dernière. Une semaine de vacances à Doudeauville ! Bon, j’ai certes travaillé dans ce que j’appelle les coulisses du jardin (et de la maison) mais ce travail, immédiatement visible, a du bon. Noyer la poussière et les toiles d’araignées de l’hiver avec un nettoyeur haute pression, brosser la mousse des dalles de la terrasse, tailler tel un figaro vert sauges, lavandes, artémisias et spirées permet de se recentrer sur l’essentiel. Le balai brosse favorise la réflexion … Réfléchir, clarifier ses idées et hiérarchiser (oh, mon dieu ! je parle comme au travail) ses priorités, ses envies, ses objectifs est d’autant plus aisé que nos mains sont occupées …

Pâques et Reine de Saba

Comme tous les ans, nous avons fêté Pâques à la campagne. J’adore disposer dans la maison œufs multicolores, poules et lapins (on reste des enfants, n’est-ce pas ?) et cueillir les premières fleurs du jardin, indispensables pour fêter le renouveau. A Pâques, la tradition familiale veut que nous dégustions une «Reine de Saba » qui est, selon moi, le gâteau au chocolat le plus exquis qui soit. Ma mère en avait découvert la recette dans « La Bonne Cuisine », revue dont elle était fidèle lectrice, alors que mon frère et moi étions encore petits – mais déjà gourmets (plutôt que gourmands). Chocolaté à souhait, d’une texture moelleuse et fondante, ce gâteau avait enchanté nos papilles. Ma mère le trouvait – à juste titre – très élégant, et se prêtant parfaitement à différentes décorations. Il n’en fallait pas plus pour que la Reine de Saba devienne notre gâteau de fêtes. La première Reine de Saba fut donc suivie de beaucoup d’autres et il n’est pas de Pâques sans ce gâteau. D’ailleurs, le seul souvenir de sa texture si particulière …