Mois: août 2016

Moll Cottage

Pour séjourner sur l’île de Skye, nous avions loué une petite maison au bord de l’eau : Moll Cottage. Et à l’heure où j’écris ces lignes, dans la canicule tardive d’un mois d’août qui s’achève, j’en ai encore la nostalgie … Ce cottage est une perle. Situé au débouché du loch Ainort, face aux îles de Scalpay et de Raasay, on l’atteint par une toute petite route longeant la mer. Une route presque désaffectée empruntée uniquement par les habitants des deux, et très lointaines, maisons voisines ou par de rares randonneurs explorant les coins secrets de l’île. Autant dire que cette maison est isolée. A l’extrémité d’une petite baie. Alentours : collines couvertes de bruyères roses et mauves, fougères, herbes folles et la mer et le ciel. C’est ce que nous voulions. Lorsque nous y sommes arrivés, la clef nous attendait cachée dans une boîte. Nous avons ouvert la porte, comme on ouvre un cadeau et constaté que le cottage était aussi beau dedans que dehors ; puis nous sommes ressortis pour descendre jusqu’à l’eau. Là, j’ai immédiatement …

L’île de Skye

En avril dernier, alors que je commençais à penser aux vacances d’été, je ne rêvais que de chaleur, de cigales et de thé glacé siroté à l’ombre d’un figuier – le rêve des gens du nord privés de soleil et de ces ciels « hauts » à l’azur étourdissant. Je voulais retrouver l’insouciance que procurent les longues journées de pur beau temps comme lorsque nous étions petits et que les vacances s’étiraient alors en deux longs mois de jeux, de baignades, de soleil et de lecture … J’avais repéré pour cela la maison idéale nichée au cœur de l’Andalousie. J’étais prête à la louer en un clic mais c’était sans compter sur la lenteur de Monsieur Bruxelles – je suis certes une balance indécise sauf pour ce qui est des plaisirs que nous devons nous accorder avant de ne plus pouvoir en profiter. Ma cousine Lucile a d’ailleurs, il y a quelques temps, formulé comme une évidence ce que je pensais de façon légèrement confuse : il ne faut jamais remettre à plus tard ce que l’on veut …