Leçon de bonheur : Tarte Bourdaloue aux pommes et noix de pécan
Hier soir, rendez-vous chez le kiné. Rien de grave, juste une séance pour me rassurer et m’entendre dire que mon genou gauche se porte à merveille. En fin psychologue, mon kiné sait bien que, même si je suis loin d’être douillette et plutôt d’une nature courageuse et stoïque, je suis, malgré tout, légèrement angoissée dès qu’il s’agit de ma santé ; ou plutôt de la crainte d’être privée de liberté ! Je ne m’évanouis pas à la vue du sang, je peux endurer sans broncher la douleur d’un orteil cassé mais suis malade rien qu’à l’idée d’être contrainte à l’immobilité. Comme à notre habitude, alors que mon genou se pliait –au sens propre – aux exercices d’assouplissement, nous avons conversé. De fil en aiguille, après avoir évoqué les vœux de jadis (l’heureux temps où le mot étrennes avait un sens), nous avons déploré de concert cette généralisation du « chacun pour soi », du chacun replié sur son nombril à la recherche d’un équilibre intérieur et des gourous en tous genres aussi prompts à proposer …