Mois: novembre 2015

Kougelhopf

Ce dimanche : petit déjeuner alsacien ! Nous sommes à la campagne, le temps est désespérément gris, le vent s’est déchainé toute la nuit en tempête tonitruante. Il nous fallait bien une douceur alsacienne. J’ai fait le Kougelhopf hier après-midi : pétrissage, deux levées successives de la pâte puis cuisson ; autant d’étapes qui ont rythmé (très agréablement, car il faut prendre son temps !) mon après-midi. Durant la nuit, alors qu’il reposait gentiment sur sa grille à pâtisserie, mon Kougelhopf a parfumé toute la cuisine. Un parfum acidulé qui nous rappelle, mieux que les photos de famille, les petits déjeuners de nos vacances en Alsace lorsque j’étais petite. Enfin, je devrais préciser, les petits déjeuners de fête (Pâques, Noël, Nouvel An …) car en Alsace, le Kougelhopf se déguste le dimanche et aux occasions spéciales. Mon Kougelhopf ne sera jamais aussi bon que celui de la pâtisserie qui existait alors sur la place principale de Niederbronn-les-Bains ou de celui de l’hôtel Muller mais … quand même suffisamment bon pour nous transporter là-bas, nous souvenir …

Forêt de Soignes (encore !)

Nous y sommes retournés pas plus tard que dimanche car nous voulions profiter des dernières feuilles dorées et du beau temps annoncé.  Sitôt tardivement levés nous avons brunché en pyjama : pain aux graines de tournesol (délicieuse production de Monsieur Bruxelles – je vous en donnerai d’ailleurs la recette prochainement), confiture fraise-rhubarbe, fromage de Liège, belles noix fraiches (comme les écureuils, forêt oblige), œufs au plat, gâteau aux pommes et une pleine théière de Ceylan brûlant. De quoi tenir jusqu’à la fin d’après-midi et à notre pause-goûter-frites. En fait, nous nous approprions la forêt à l’heure du déjeuner, avant qu’elle ne soit sillonnée par des promeneurs venus digérer en douceur leurs agapes dominicales. Moi, j’aime avoir les endroits que j’aime pour moi seule … Depuis notre dernière balade, le vent a fait son œuvre. Toutes les feuilles ont tourbillonné – et tourbillonnent encore en gros confettis d’or – et forment un épais tapis roux. Confortablement beau et craquant à l’oreille. Cette fois, Monsieur Bruxelles veut voir des chevreuils. Moi, je veux découvrir des séquoias géants …