Het Baggaertshof
Début août. Les villes sont désertées, tout le monde est à la plage … Et c’est tant mieux ! Tant mieux pour ceux qui restent ou qui repoussent leur départ, trop heureux de savourer avec quelques privilégiés leurs villes qui semblent enfin respirer, se reposer, prendre elles aussi des vacances. Elles en profitent, se dorent au soleil, s’étirent comme des chats. Les villes, nos villes, celles qu’on aime, celles qu’on habite, se laissent alors explorer pour peu que l’on parcoure leurs artères, que l’on se perde dans leurs ruelles, le nez au vent, l’humeur vagabonde, sans rien attendre et cependant prêts à toutes les découvertes. Un état d’esprit, une disponibilité que l’on réserve habituellement à Rome, Berlin ou Venise mais qui dans les lieux familiers réserve parfois de bien belles surprises. C’est ce que j’ai vérifié hier à Courtrai… Je devais m’y rendre pour faire quelques emplettes militairement programmées (garer la voiture, pas de course, un, deux, trois, retour à la maison) afin de ne me laisser, en aucun cas, la possibilité de flâner (je …