Mois: juillet 2015

Le jardin en juillet

Le mois dernier, je vous proposais une petite visite photographique de notre jardin de Doudeauville et vous donnais rendez-vous en juillet ; l’idée étant de vous faire découvrir, mois après mois, les nouvelles floraisons, les nouvelles couleurs, le jardin en perpétuel mouvement, en constante évolution. J’espère que les premières photos vous auront donné envie de poursuivre la visite ! Si tel est le cas, chaussez vos bottes (le mois de juillet a été assez pluvieux) et descendons au jardin ! Les agastaches sont des plantes vivaces, mellifères (bourdons et abeilles en sont fous), de la famille des lamaciées. En plus d’être belle et de dégager, lorsque l’on froisse son feuillage, une délicieuse odeur anisée, dans l’agastache, tout est bon ! Les fleurs comme les feuilles. On les utilise dans les salades, pour aromatiser le lait ou les jus de fruits. Ici, une infusion d’agastache bleue (une explosion d’anis frais sur le palais !) aux propriétés digestives et utilisée également contre les rhumes. Et une coupe de melon simplement aromatisée aux fleurs d’agastache. J’adore la complémentarité …

Les haïkus disent tout

Les haïkus, ces très courts poèmes japonais – trois vers, c’est tout –, disent le monde, de la fourmi à la montagne, de la perle de rosée au ciel infini. « Fusion du cœur et des sens, du spirituel et du prosaïque ». Trois lignes qui disent le presque rien, l’infime, l’indicible, l’extraordinaire ordinaire. Trois lignes pour voir, ressentir et … méditer. J’avais, aujourd’hui, envie d’en partager quelques uns avec vous ! Ne possédant rien comme mon cœur est léger comme l’air est frais Issa Délice de traverser la rivière d’été sandales en main ! Buson Le saule peint le vent sans pinceau Saryû J’avais sommeil mais je suis retourné pour regarder le saule Baishitsu Parfois les nuages viennent reposer les gens d’admirer la lune Basho L’été – les mois de « vacance » – se prêtent bien à la contemplation du monde, non ? Nous avons le temps et la liberté, comme les enfants, d’être tout entiers dans ce que l’on voit, ce que l’on ressent, ce que l’on vit. Ici et maintenant. Il lèche la cuiller le gamin avec …

Cortijo Opazo, un refuge dans les Alpujarras

Ces derniers jours, il a fait chaud. Un air brulant est remonté du sud du sud jusqu’à la mer du Nord comme une carte-postale sensitive expédiée par un amoureux des contrées arides, des soleils implacables, des paysages secs et majestueusement dépouillés. Une chaleur pour se souvenir de l’Andalousie… Oui, je sais, j’en ai déjà parlé, et je vais sembler quelque peu obsédée, mais, bon, il y a comme ça des pays, des régions, des jardins, des maisons dans lesquels on se sent parfaitement bien et qui, sitôt découverts, nous sont déjà familiers, nous apaisent et nous rendent heureux ; la conjonction enchantée d’une certaine lumière, de la douceur de ce vent là, du parfum de ces plantes, des hommes et des bêtes qui y vivent… Le Cortijo Opazo, point minuscule sur la carte de l’Andalousie fait partie de ces endroits magiques ; en tous cas pour moi. L’été dernier, je voulais à tout prix fuir les ciels du nord qui restaient désespérément gris – et dieu sait pourtant si je les aime – et, comme …