Le titre de cet article aurait pu être « tristesse et désolation » (enfin, j’exagère quand même un peu) ou « déluge sans fin » ou « plantons sous la pluie ». Vous avez compris le mois de septembre fut le prolongement d’un mois d’août pluvieux, d’un mois de juillet maussade et d’un mois de juin frisquet. Triste fin d’été !
Mais comme nous le fait régulièrement remarquer mon père « Enfin ! Nous avons acheté cette maison à l’endroit le plus pluvieux* du Pas de Calais » ; sous-entendu, vous le saviez, ne vous plaignez pas ! Ma mère et moi lui lançons alors des regards noirs. D’autant que, tout comme Monsieur Bruxelles, il adore la pluie pour lui synonyme de retranchement au salon avec bouquins, coussins moelleux et, à l’heure de l’apéro, un vieux porto. Le second adepte des averses préfère quant à lui s’ébrouer dans la boue comme un chien fou… A chacun ses plaisirs !
Le jardin en septembre ? J’y ai passé seulement deux week-ends – rentrée au bagne oblige – et, chance inouïe, le soleil a daigné pointer ses rayons !
Allez, je vous emmène faire un petit tour. De toute façon, vous avez maintenant l’habitude, vous avez chaussé vos bottes n’est-ce pas ?
Le matin, une brume légère monte de la rivière comme pour nous prévenir que l’automne approche !
Ce qui ne gêne nullement les oies de notre voisin Trevor …
Quand je vous disais que le soleil n’avait pas complètement disparu !
Une dernière courageuse butinant une fleur de sedum.
J’adore les couleurs des hortensias à la fin de l’été.
Diane et moi avons pris le thé au bout du jardin afin de profiter des derniers rayons du soleil.
Thé qui fut accompagné d’un gâteau sarde aux amandes et citron dont il faudra que je vous donne la recette dans un prochain article (c’est un pur délice !).
Septembre, c’est aussi le mois des récoltes gourmandes !
Finalement, entre rayons de soleil, feuilles dorées, thé siroté sous les arbres, pommes acidulées croquées justes cueillies, vol d’oies sauvages et ballet des nuages de beau temps dans l’azur du ciel … le jardin en septembre nous a quand même comblés !
* Doudeauville se situe dans la vallée de la Course à 91 mètres d’altitude, aux confins du plateau de l’Artois à quelques kilomètres de Fruges (point où les précipitations annuelles sont les plus importantes de la région) Là, c’est mon géographe de père qui parle.
Moi je dis alors : thé indispensable !!!