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Forêt de Soignes (encore !)

Nous y sommes retournés pas plus tard que dimanche car nous voulions profiter des dernières feuilles dorées et du beau temps annoncé.  Sitôt tardivement levés nous avons brunché en pyjama : pain aux graines de tournesol (délicieuse production de Monsieur Bruxelles – je vous en donnerai d’ailleurs la recette prochainement), confiture fraise-rhubarbe, fromage de Liège, belles noix fraiches (comme les écureuils, forêt oblige), œufs au plat, gâteau aux pommes et une pleine théière de Ceylan brûlant. De quoi tenir jusqu’à la fin d’après-midi et à notre pause-goûter-frites.

En fait, nous nous approprions la forêt à l’heure du déjeuner, avant qu’elle ne soit sillonnée par des promeneurs venus digérer en douceur leurs agapes dominicales. Moi, j’aime avoir les endroits que j’aime pour moi seule …

Depuis notre dernière balade, le vent a fait son œuvre. Toutes les feuilles ont tourbillonné – et tourbillonnent encore en gros confettis d’or – et forment un épais tapis roux. Confortablement beau et craquant à l’oreille.

Cette fois, Monsieur Bruxelles veut voir des chevreuils. Moi, je veux découvrir des séquoias géants qui, d’après la carte que nous avons consultée avant de partir, se cachent entre la drève Bremmenweg et la drève Vedunningsdreel.

Nous croisons d’abord un cheval semblant sorti d’un conte de fées…

Puis des signes étranges …

Puis un arbre comme une illustration de livre pour enfant. Un arbre pour une famille de souris (mais là, il faut avoir lu L’hiver de la famille Souris de Kazuo Iwamura – les livres dits pour enfants sont aussi pour les adultes !).

Puis enfin mes séquoias qu’il faut atteindre en quittant la drève et en se frayant chemin à travers les fougères.

Ils sont une vingtaine, un petit groupe qui semble s’être réfugié au cœur de la forêt pour y tenir une réunion secrète, à l’abri des hêtres et des chênes qui pourraient presque les dissimuler si ce n’était leur taille impressionnante.

Ces arbres (je l’ai appris ensuite) sont les plus hauts séquoias de Belgique (50 m !). Ils auraient été plantés juste après la seconde guerre mondiale. Des séquoias géants, ils en ont toutes les caractéristiques : tronc mince (développement vertical pour rechercher la lumière), écorce rougeâtre et fibreuse, dépourvue de résine (ce qui leur permet de résister au feu).

Nous nous sommes assis un moment, à l’abri nous aussi, à l’écart des chemins (ça me convient parfaitement), avons contemplé leurs cimes, dégusté le silence et nous sommes promis de revenir y faire un pique-nique au printemps ou pourquoi pas quand la neige sera venue de leur tenir compagnie et de trinquer à leur belle santé …

Finalement, pas besoin d’aller très loin pour découvrir des trésors, des merveilles …

Je sens que cette forêt va devenir mon lieu de balade favori à Bruxelles !


 

 

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